“Je me sens enfin mieux ”

Oui, c’était difficile au début. Quand Agnieszka Jeznach a découvert qu’elle avait une maladie rénale il y a 11 ans, ce fut une surprise complète pour elle. De plus, elle était enceinte, ce qui l’a rendue deux fois plus inquiète (la grossesse s’est bien déroulée, comme vous le découvrirez dans un instant). Pendant près de 10 ans, les médecins ont réussi à faire fonctionner ses reins avec des médicaments et elle était constamment suivie par des spécialistes. Pourtant, le jour est venu où on lui a dit qu’elle aurait besoin d’une dialyse. Il y a deux ans, en pleine pandémie de coronavirus, on lui a préparé une fistule et elle a commencé l’hémodialyse au centre de dialyse Fresenius de Sochaczew

Des débuts difficiles

La clinique a tout fait pour préparer Agnieszka, mais ce fut bien sûr un grand changement dans sa vie.
Elle se souvient d’avoir essayé de rester optimiste, mais il y avait beaucoup de choses auxquelles elle devait s’habituer. Le changement le plus important fut les restrictions de consommation de liquides. Elle est passée des 3 litres qu’on lui avait recommandé de boire pendant son traitement avant la dialyse à moins de 1,5 litre par jour. Quel changement… !
Agnieszka admet qu’elle a été surprise par la douleur ressentie à l’insertion et par le temps que prend le traitement par dialyse. Elle se sentait souvent faible et avait mal à la tête après la dialyse, et s’endormait généralement tout de suite après être rentrée chez elle.
Lors de ces débuts difficiles, elle était triste de constater que son bien-être ne s’améliorait pas aussi rapidement qu’elle l’avait espéré.
 

Le revirement de situation

Agnieszka a dû être patiente. Il lui a simplement fallu du temps pour s’adapter à la dialyse. Après un certain temps, un changement était perceptible. Avec un soupir de soulagement, elle admet : « Tout à coup, après un an, j’ai clairement senti que j’avais récupéré, et maintenant je peux voir un grand changement. J’ai plus d’énergie et d’envie de vivre. »
Agnieszka confie qu’elle a essentiellement traversé la maladie avec son fils. Elle ajoute que c’est pour lui qu’elle fait de son mieux. Le soutien sans relâche de sa famille est également très important pour elle. Son mari et sa sœur sont toujours à ses côtés, elle peut donc compter sur leur aide et leur compréhension.

Un retour à la vie

Garder un état d’esprit positif est très important pour elle. 

Un apprentissage continu

Agnieszka apprécie les conseils d’autres patients avec lesquels elle passe du temps en dialyse. Elle les écoute attentivement lorsqu’ils lui disent comment gérer le phosphore ou ce qu’il faut surveiller dans son alimentation.
Les brochures et la documentation qu’elle reçoit au centre de dialyse, et bien sûr les médecins, sont une autre grande source d’informations.
Elle se bat toujours contre son vieux démon : la soif. Elle continue à y travailler, par exemple en mangeant moins épicé et moins salé pour réduire son besoin de boire. Elle essaie de boire par petites gorgées et exerce sa volonté en permanence. Elle suit les informations et les tableaux diététiques qui lui ont été remis au poste de dialyse.
Agnieszka est un excellent exemple de la façon dont une approche optimiste, en suivant constamment les recommandations et en bénéficiant du soutien de ses amis et de sa famille, sont essentiels pour vivre avec la dialyse.
Aujourd’hui, Agnieszka se porte de mieux en mieux sous dialyse. Ses résultats et son bien-être le montrent clairement, et sa famille est heureuse pour elle. Nous aussi !